Les républicains ont été mutilés lors de la dernière élection présidentielle de 2017, lorsque M. Macron a débauché certaines de leurs principales personnalités, les nommant intérieur, finances et Premier ministre, ainsi que des pans de leur électorat.
« La droite est de retour », a entonné Mme Pécresse dans son premier discours de candidate officielle, dans lequel elle a promis de « restaurer la fierté française » avec un programme de coupes budgétaires, de freins à l’immigration, de défense des « valeurs familiales » et de répression de la criminalité , mettant autant l’accent sur la rigueur économique que sur les préoccupations sécuritaires.
Il comprend des règles plus strictes sur la nationalité et le bien-être et prévoit d’envoyer l’armée dans des zones interdites dans les banlieues, ou les banlieues, où elle s’est engagée à faire sortir le « tuyau électrique de la cave » pour nettoyer le crime.
Elle affirme avoir maîtrisé les finances de sa région, tout en accusant M. Macron de « brûler la caisse » avec des dépenses effrénées qui ont aggravé l’endettement de la France.
Elle veut aussi «sauver» le généreux régime de retraite de l’État français en repoussant l’âge légal de la retraite à taux plein de 62 à 65 ans.
En matière de politique étrangère, Mme Pecresse a déclaré qu’elle était contre le fait que l’UE devienne un super-État fédéral.
« J’entends certains de nos partenaires allemands suggérer que l’Union européenne devrait évoluer vers un État fédéral », a-t-elle déclaré récemment. « Poliment, mais fermement, je dirai ‘non’.
Les sondages suggèrent que la droite est la seule candidate qui a actuellement une chance de battre M. Macron si elle atteint le second tour, un exploit loin d’être assuré étant donné que les sondages la placent souvent à la quatrième ou cinquième place au premier tour.
Fondamentalement, elle doit influencer une part importante de l’électorat qui a voté pour son prédécesseur du parti, François Fillon, qui a obtenu 20% au premier tour présidentiel en 2017 malgré le fait qu’il était embourbé dans un scandale de faux emplois. Certains partisans de Fillon soutiennent désormais M. Macron, d’autres – de nombreux traditionalistes catholiques – M. Zemmour.
« Il faut aller les chercher des deux côtés », a déclaré le député conservateur Eric Pauget.
La manière de le faire, Vincent Chriqui, co-auteur de son manifeste, a expliqué Le Mondec’est en prouvant « qu’elle a un vrai projet de réforme économique et des mesures radicales sur la délinquance et l’immigration ».
Cependant, les sondages suggèrent qu’elle a une montagne à gravir pour atteindre le ruissellement.
Le politologue Jean-Yves Camus a déclaré : « Le vrai tremblement de terre au soir du premier tour sera si (elle) ne rassemble que 10 % et termine derrière Eric Zemmour. Cela pourrait bien sonner le glas du Parti républicain.
« La France est l’un des très rares pays d’Europe, peut-être le seul, dans lequel le parti conservateur dominant est un État aussi précaire », a-t-il déclaré.
More Stories
Un groupe de supporters de Liverpool critique l’attribution « totalement inacceptable » d’espaces pour fauteuils roulants par l’UEFA pour la finale de la Ligue des champions au Stade de France | Nouvelles du football
Crise de l’énergie : le Royaume-Uni exporte des niveaux record d’énergie vers la France alors que les Britanniques facturent SOAR | Sciences | Nouvelles
Couverture vaccinale grippe des professionnels exerçant en EHPAD en France et déterminants associés, saison 2018-2019 : une enquête transversale | BMC Santé Publique