Partager la publication "LES RÉSEAUX SOCIAUX EN SOUTIEN À L’ÉDUCATION ( CHRONIQUE DU PROF )"
Les réseaux sociaux ont souvent mauvaises réputation quant à l’éducation des jeunes. Pourtant, je suis de ceux qui croient qu’ils peuvent être grandement utiles pour intéresser les jeunes à l’écriture. Il y a plusieurs exemples d’enseignants qui se sont servi de réseaux sociaux avec succès. Voici l’exemple de madame Annie Côté.
Annie Côté est enseignante de 5e secondaire à l’école secondaire Les sentiers de Charlesbourg et elle a décidé de se servir de Twitter pour faire écrire ses élèves. Pour elle, le procédé de Twitter est un bon outil pour faire argumenter les élèves.
Comme Twitter présentait certaines lacunes pour le cadre pédagogique, ils ont développé un logiciel qui encourage les jeunes à écrire en 140 caractères. Les élèves se sont pris au jeu et ont adoré ça. Les travaux qu’ils ont faits à l’aide de ce nouveau logiciel Twittexte sont extrêmement intéressants. Parce que travailler sur 140 caractères c’est plus facile et donne le pouvoir de réussir, on augmente la motivation des élèves. Le travail sur de petites unités de texte encourage ceux qui ont toujours eu de la difficulté.
Le logiciel permet aux élèves de travailler leurs microproductions. Les enseignants pourront l’utiliser pour donner des commentaires sur les travaux en plus de garder des traces de travaux pour d’éventuelles évaluations. Annie Côté a collaboré à la conception du logiciel Twittexte et souligne que sur Twitter ce n’était pas la place idéale pour faire des corrections en raison du caractère public. À l’aide de Twittexte certains jeunes ont découvert ou redécouvert le plaisir de l’écriture.
Bref, à l’aide d’une subvention du Ministère, ils ont développé un outil qui comble les lacunes de Twitter pour de la pédagogie. Le logiciel Twittexte que l’on retrouve au www.twittexte.com permet aux élèves de corriger leurs textes et de les publier seulement entre eux plutôt que publiquement. Les enseignants y retrouveront également une grille de correction.
Madame Côté mentionne qu’il y a eu un changement dans la classe. Des jeunes en grandes difficultés en sont rendus à demander d’écrire. Les élèves s’imposent eux-mêmes des défis comme l’emploi de figures de styles, de mots inconnus ou autres.
Les réseaux sociaux peuvent être utilisés comme outil pédagogique lorsqu’il y a une conscientisation des jeunes. On doit les guider dans une utilisation adéquate. Dans une prochaine chronique, je vous parlerai de l’aide aux devoirs via réseaux sociaux.
[staff name= »Tommy Gauthier » position= »Chroniqueur »]Collaborateur et chroniqueur pour Le Quotidien des Lacs[/staff]